Depuis le mois de septembre, je suis régulièrement allé à la rencontre d’acteurs de la rénovation énergétique dans le Bas-Rhin, que ce soient des associations, des entreprises ou encore des acteurs institutionnels. Ces nombreux échanges ont permis de soulever les conditions et les enjeux nécessaires à la réussite de notre transition écologique et énergétique.

Le Projet de loi de finance voté en ce moment fut l’occasion de faire remonter les difficultés rencontrées par ces professionnels de rénovation énergétique et ainsi les soutenir dans leurs ambitions. C’est pourquoi, j’ai souhaité déposer un amendement au Projet de loi de finance 2021 pour favoriser les métiers verts. Cet amendement a été défendu par mon collègue Vincent Thiebaut ce samedi 07 novembre, je l’en remercie.

L’amendement en question propose de préciser la définition des projets innovants financés dans le cadre du nouveau Programme d’investissements d’avenir afin de soutenir au mieux le développement des métiers verts.              

Aujourd’hui, la France s’est dotée d’objectifs ambitieux pour la transition écologique et énergique et le Plan de relance met l’accent sur le financement des aides à la rénovation énergétique qui constituent alors une enveloppe de plus 6 milliards d’euros uniquement dédiée à ce secteur. Pour se montrer à la hauteur des ambitions nationales que nous nous sommes fixées et aussi atteindre les objectifs européens de neutralité carbone à l’horizon 2050, il faut anticiper les moyens nécessaires pour la réussite de notre transition énergétique.  

Cette anticipation passe par la prise en compte de nos besoins actuels et futurs de main-d’œuvre formée et qualifiée. Cependant, aujourd’hui déjà, le manque de main-d’œuvre frappe toujours les métiers verts.  Rappelons-le, le rythme de renouvellement du bâti va fortement s’accélérer dans les prochaines années. Le niveau d’activité de rénovation énergétique devrait doubler voire tripler et on estime que d’ici 2030, ce sont jusqu’à 400 000 emplois qui seront créés au sein du secteur de la rénovation énergétique. 

Nous devons donc poursuivre notre mobilisation pour le développement et l’évolution des compétences des métiers verts. C’est un enjeu crucial pour la réussite de la transition énergétique et écologique, et pour l'emploi de tous les Français.