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Discussion de la mission Solidarité du projet de loi de finances en commission des affaires sociales

La discussion des grands textes budgétaires de l’année se poursuivait cette semaine à Paris, avec notamment la discussion le 27 octobre du volet « Solidarités, insertion et égalité des chances » du projet de loi de finances 2022 pour laquelle j’ai eu l’honneur d’être nommé représentant de groupe au sein de la commission des affaires sociales. Celle-ci discute en effet cette partie du projet de loi de finances pour rendre son avis, compte tenu de son champ de compétences.

J’ai ainsi pu prendre la parole pour saluer au nom du groupe La République En Marche le projet du gouvernement pour l’année 2022 sur le thème des politiques sociales. Des progrès notables ont en effet été annoncés : extension et augmentation de l’allocation pour les adultes handicapés, co-construction de nos interventions sur le terrain avec les autres collectivités dans la stratégie de lutte contre la pauvreté, soutien substantiel aux bas salaires avec la prime d’activité, intensification de la politique pour l’égalité entre les femmes et les hommes avec notamment une hausse des moyens consacrés à la lutte contre les violences conjugales.

Enfin, ce fut aussi l’occasion pour moi de défendre en commission deux amendements afin de parfaire encore davantage cette mission Solidarité du projet de loi de finances. J’ai ainsi proposé un amendement demandant un rapport pour obtenir plus de transparence sur le financement de l’allocation adultes handicapés et améliorer ainsi son pilotage notamment en vue de la résorption des inégalités territoriales.  D’autre part, j’ai soutenu un amendement demandant d’abonder en crédits les maisons départementales des personnes handicapées afin de leur permettre de mieux communiquer sur la carte mobilité inclusion et de gérer davantage de dossiers de demande au sein des départements concernés par la mise en place d’une zone à faibles émissions. En effet, la CMI ouvre droit à une dérogation pour l’usage de véhicules automobiles au sein des ZFE et on peut s’attendre à une montée en charge des demandes que sont supposées gérer les MDPH. C’est d’ailleurs une bonne chose, compte tenu du problème que constitue le sous-recours à l’heure actuelle. Il s’agit ainsi d’une des propositions que je formule afin de faciliter l’adaptation de la mobilité des personnes âgées ou ayant des problèmes d’autonomie au moment de la mise en place des zones à faibles émissions. 

La première discussion de la seconde partie du projet de loi de finances 2022 va se prolonger au cours de la semaine prochaine, avec la poursuite de nos travaux en hémicycle. 

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