Ce lundi je me suis entretenu avec Messieurs Caramazana et Matrat, respectivement directeur général de l’ABRAPA et de la Fondation Vincent de Paul et tous deux représentants de la FEHAP. La FEHAP est un acteur majeur du médico-social non lucratif dans le Grand-Est. Les structures qui la composent représentent environ 10% des lits en EHPAD dans la région. Lors de cette rencontre, nous avons échangé autour de la situation du secteur du médico-social et plus particulièrement celle des EHPAD.

Pendant plus d’une heure nous avons échangé autour de nombreux sujets, principalement liés aux enjeux de la revalorisation des métiers du médico-social. Cette dernière s’avère de plus en plus nécessaire face à la crise sanitaire qui touche éprouve particulièrement le secteur de la santé. A la problématique d’une population française vieillissante donc nécessitant une plus grande prise en charge, s’ajoute la problématique du recrutement. Aujourd’hui, il est estimé qu’environ 15% des postes en EHPAD ne sont pas pourvus, principalement par manque d’attractivité.
Nous avons également traité de la question formation des aides-soignants et de sa nécessaire évolution afin de répondre d’avantage aux besoins du public.

Ces questions de formation et de revalorisation seront un enjeu majeur du Laroque de l’autonomie ainsi que de la future loi Grand-Age et Autonomie qui devrait voir le jour courant de l’année 2021. Comme vous le savez, l’inclusion et l’autonomie sont deux sujets qui me sont chers depuis le début de mon mandat, et le vote de la loi Grand-Age sera pour moi l’accomplissement de 4 années de travail.

La loi Grand-âge et Autonomie permettra une revalorisation importante du secteur du médico-social, plus que nécessaire pour faire face aux conséquences du Covid19. La crise sanitaire nous l’a montré, ces métiers sont de première nécessité, il est de notre devoir de leur donner la reconnaissance qu’ils méritent !