Lundi 18 janvier, avec Bruno Studer et Vincent Thiébaut, nous avons rencontré les représentants des cultes du Bas-Rhin. Etaient présents le culte catholiques, cultes protestants et le culte musulman, le culte israëlite s'étant excusé pour son absence. 

Cette réunion avait pour objectif d'entendre les cultes et leur expertise vis-à-vis du Projet de Loi confortant le respect des principes de la République, actuellement en discussion au sein de sa Commission spéciale. La place des cultes en Alsace et en Moselle est particulière, qui relèvent soit du régime concordataire encore en vigueur dans nos territoires pour les cultes reconnus, soit du droit local des associations, comme l'Islam par exemple.

Le concordat et le droit local des associations est une partie intégrante de notre histoire et de notre culture, et nous nous efforçons dans nos missions de parlementaires alsaciens de préserver cette identité face aux tentatives d'érodement notamment initiées par certains élus assis tout à gauche de l'hémicycle. Nous croyons fermement en la laïcité, valeur ciment de notre République, et cette conviction laïque est partagée par les cultes en Alsace. Il est possible en France d'être croyant, pratiquant et de respecter les principes de la République, et c'est l'objectif de ce projet de loi de le rappeler. 

Je suis conscient de la sensibilité du sujet et j'ai à coeur d'aborder ce texte de manière pragmatique et sincère, raison pour laquelle je multiplie les rencontres avec les parties prenantes de ce texte, comme Michel Deneken, président de l'Université de Strasbourg, où s'établissent des cursus de formation théologique reconnue et où les diplômes sont décernés par l'Etat : un autre exemple de coopération entre les cultes et l'Etat qui se déroule dans le strict respect de la laïcité et des valeurs de la République !