La semaine dernière, j’étais la cible d’injures, de commentaires irrespectueux et même de menaces suite à une interview donnée à capital.fr. L’objet de cette interview portait sur deux amendements, que j’ai porté la semaine dernière, visant à donner la possibilité aux employeurs qui le souhaitent de mettre en place le pass sanitaire dans leur entreprise. 

1️⃣ Donner le pouvoir de décision aux employeurs après consultation du Comité Social et Économique (CSE), 

2️⃣ Encadrer davantage le dialogue social et donner cette possibilité à l’employeur uniquement après avoir obtenu l’accord du CSE. 

 

Petit rappel de l’objectif de ces amendements est d’impliquer les employeurs et les salariés avec leurs organisations syndicales. Cette idée s'inscrit dans la continuité de la réforme de 2018 du Code du travail, qui avait insisté sur l’importance de trouver des solutions locales. 

Ces amendements répondent à un besoin citoyen et économique des entreprises et de leurs espaces de travail intérieur souvent non "distancialisable" en industrie. 

Donner la possibilité aux employeurs de mettre en place le pass sanitaire dans leur entreprise, ce n’est pas la volonté de malmener les salariés mais bien de créer un outil supplémentaire pour les protéger. 

Je tenais à remercier chaleureusement toutes les personnes qui m'ont apporté leur soutien. Merci pour vos messages que ce soit par mail, Facebook, LinkedIn, Twitter… Merci encore ! 

Je souhaite également remercier les personnes qui ont exprimé leur désaccord avec respect. Les menaces de mort et toutes intimidations ne sont pas acceptables en démocratie.

Je me permets par ailleurs de vous partager le résultat de mon enquête sur LinkedIn concernant la possibilité pour les employeurs de mettre en place le pass sanitaire en entreprise : 63% d’entre vous sont favorables et 38% contre. Le débat est lancé !

Une nouvelle fois merci !