Depuis lundi je siège en hémicycle pour l’examen du projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, porté par Muriel Pénicaud, Ministre du Travail. Ce texte essentiel permettra enfin à chacun d’être acteur de sa carrière. Cette loi s’adresse en effet en premier chef à nos concitoyens, pour lesquels la formation professionnelle, et donc l’acquisition de nouvelles compétences, sont de formidables leviers d’épanouissement.
J’ai ainsi défendu la position de la Commission des Affaires européennes à la tribune de l’Assemblée nationale en tant que rapporteur pour observation. Ce fut un grand honneur pour moi de démontrer que le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel va dans le sens d’une réelle citoyenne européenne. En effet, le rapport pour observation de la Commission des Affaires européennes met en avant la volonté d’aboutir à la création d’un véritable statut d’apprenti européen, mais prône également le renforcement de la lutte contre la fraude à l’usage du statut des travailleurs.
J’ai également introduit la discussion sur l’article 6 qui instaure le plan de développement des compétences et rénove l’entretien professionnel au profit de l’investissement des entreprises dans la formation de leurs collaborateurs et l’implication des salariés. Ce texte prévoit également de nouvelles possibilités de négociation collective. Sont également proposés de nouvelles modalités de financement du plan de développement des compétences afin d’assurer une solidarité financière accrue entre les grandes structures et les PME et TPE.
Par ailleurs, je suis intervenu sur l’article 14 de ce projet de loi qui rénove en profondeur le dispositif d’élaboration et de reconnaissance des certifications professionnelles. Cela permettra de garantir l’insertion professionnelle puisque les formations seront certifiantes, reconnues et cohérentes puisque co-construite avec les professionnels.
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