Adoption de la loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel
Lors de la dernière journée de la session parlementaire extraordinaire, mercredi 1er août, la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel a été définitivement adoptée à une large majorité (137 voix pour et 30 voix contre).
Après de longs mois de tractation et de travail autour de ce texte essentiel, je me réjouis de son adoption : plus de droits à la formation professionnelle, l’apprentissage massivement développé, et le développement d’une entreprise plus inclusive.
Avec l’acte I, les ordonnances pour le renforcement du dialogue social, le gouvernement a fait le pari de la confiance dans les acteurs, les entreprises, les salariés et les partenaires sociaux, pour faire converger de façon réactive au plus près du terrain par la décentralisation du dialogue social, l’impératif de performance économique avec celui de progrès social. Les ordonnances ont permis de lever les freins à l’embauche des entreprises : dès lors, les compétences deviennent un enjeu primordial.
L’acte II, la loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel, porte l’ambition de l’émancipation sociale par le travail et la formation. Pour que la croissance profite à tous, pour que chacun puisse choisir et non subir sa vie professionnelle, cette loi permet d’établir un accès plus simple, plus rapide, plus vaste, et plus juste à l’atout majeur du XXIe siècle : les compétences.
Titre I : vers une nouvelle société de compétences : le développement massif de l'apprentissafe et l'accès réel à la formation professionnelle
Titre II : une indemnisation du chômage plus universelle et plus juste : de nouveaux droits à l'assurance chômage
Titre III : dispositions relatives à l'emploi : une société plus inclusive pour une égalité professionnelle réelle entre les femmes et les hommes et la lutte contre le hacèlement sexiste et sexuel au travail, un accès à l'emploi des personnes en situation de handicap plus universel et une protection plus efficace pour les travailleurs détachés.
Cette loi constitue une grande transformation pour nos concitoyens dans l’accès à la connaissance et aux compétences, véritable enjeu du 21ème siècle. Chacun, jeune, salarié, demandeur d’emploi, aura la capacité de se projeter sereinement dans l’avenir, de se réaliser dans sa vie professionnelle grâce à de nouveaux droits réels et effectifs et permettra aux entreprises de notre pays de trouver les compétences nécessaires à leur développement.
C’est désormais aux acteurs de se mobiliser afin de remporter la bataille mondiale des compétences, contribuant ainsi à la performance économique inclusive et créatrice d’emplois dans notre pays. En tant que rapporteur pour recommandations de la Commission des Affaires européennes, et impliqué depuis la première heure sur ce texte, j’éprouve une grande satisfaction quant à cette concrétisation d’un travail parlementaire intense, mais bénéfique à tous.
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